Des jeunes stagiaires travaillant dans une grande enseigne de distribution décrivent des tâches qui ressemblent fortement à celles de leurs collègues en contrat à durée indéterminée, mais avec une formation beaucoup moins approfondie que ce qui avait été promis. Les syndicats dénoncent le fait que ces apprentis sont utilisés comme une main-d’œuvre à bas coût.
Le système de l’apprentissage est de plus en plus adopté par les entreprises, encouragé par le gouvernement depuis 2018 et renforcé en 2020 avec une prime à l’embauche d’apprentis pour soutenir l’insertion professionnelle pendant la crise du Covid-19. Cette prime, qui variait de 5 000 à 8 000 euros selon l’âge de l’apprenti, a été ramenée à 6 000 euros pour tous. Contrairement au dispositif précédent réservé aux PME, cette prime concerne désormais toutes les entreprises, quelle que soit leur taille.
Certains grands groupes, comme Carrefour, ont décidé de se tourner vers l’alternance. Le géant de la grande distribution a lancé une campagne de recrutement massive sur les réseaux sociaux, présentant l’apprentissage comme un tremplin vers un emploi en CDI. Cependant, une enquête diffusée sur France 2 remet en question ces débouchés et soulève des interrogations sur le traitement des apprentis, qui se voient confier des tâches similaires à celles des salariés, sans toujours bénéficier des heures de formation prévues.
Malgré le refus de Carrefour d’accueillir les caméras de l’émission dans ses magasins, un journaliste a été embauché en alternance pour enquêter. Son expérience a montré que les apprentis effectuent souvent les mêmes tâches que les employés en CDI, pour un coût moindre. Certains hypermarchés recrutent massivement des apprentis, qui représentent jusqu’à 15% de la masse salariale dans certains établissements.
Les chiffres internes de Carrefour révèlent que moins de 10% des apprentis sont embauchés en CDI à l’issue de leur alternance. Les syndicats dénoncent une situation où les jeunes se retrouvent à remplacer les salariés plus anciens poussés au départ. La direction de Carrefour affirme pour sa part mener une politique d’apprentissage ambitieuse et assure que 15% des alternants sont embauchés en CDI.
En ce qui concerne la formation, Carrefour dispose de son propre centre de formation d’apprentis, qui reçoit des aides publiques. Malgré cela, les alternants enquêtés n’ont pas suivi l’intégralité des 406 heures de cours prévues, la formation se faisant directement dans les hypermarchés. L’entreprise affirme former ses apprentis correctement, mais les témoignages recueillis soulèvent des doutes à ce sujet. Dans un hypermarché de Marseille, des apprentis ont été négligés pendant près d’un an, comme en témoigne Sarah, caissière en contrat d’apprentissage. Malgré ses attentes en termes de formation, elle n’a reçu aucun cours et aucune aide de la part de l’établissement. Même les promesses de formation ont été ignorées, laissant les jeunes dans l’impasse.
Lors de son dernier jour, Sarah a été confrontée à une proposition d’alternance dans une autre école, avec des remarques désobligeantes sur l’utilité du diplôme Carrefour. Face à ce traitement inacceptable, l’ancienne ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a réagi en qualifiant la situation de « choquante » et en annonçant des possibles sanctions pour le groupe Carrefour.
Malgré les tentatives d’interview, le PDG de Carrefour et la DRH France du groupe n’ont pas répondu aux sollicitations de « Complément d’enquête ». Ils ont toutefois affirmé que la situation à Marseille était un cas unique et qu’une solution avait été trouvée. Une enquête diffusée sur France 2 a mis en lumière les dysfonctionnements de l’apprentissage, pointant du doigt l’efficacité des primes allouées aux grandes entreprises.
Il est clair que des actions doivent être prises pour garantir un meilleur encadrement des apprentis et éviter les abus de la part des employeurs. La formation en alternance doit rester une opportunité d’apprentissage et de développement pour les jeunes, et non une source de maltraitance et de désillusion. L’été est une saison très attendue par de nombreuses personnes. Avec ses journées ensoleillées, ses températures chaudes et ses longues soirées, l’été est synonyme de vacances, de détente et de plaisir. C’est le moment idéal pour partir en voyage, se reposer à la plage, profiter des activités de plein air et passer du temps avec ses proches.
Pendant l’été, de nombreuses destinations touristiques deviennent très populaires. Les plages sont envahies par les vacanciers en quête de soleil et de baignades rafraîchissantes. Les stations balnéaires proposent une multitude d’activités pour divertir les visiteurs : sports nautiques, farniente sur le sable chaud, promenades en bord de mer, etc.
Les festivals et les événements estivaux attirent également de nombreux visiteurs. Les festivals de musique, de théâtre, de danse ou de gastronomie sont l’occasion de découvrir de nouveaux talents, de s’immerger dans une ambiance festive et conviviale, et de partager des moments inoubliables entre amis ou en famille.
Mais l’été n’est pas seulement synonyme de vacances et de loisirs. C’est aussi une période propice aux activités sportives en plein air. Les amateurs de randonnée, de vélo, de course à pied ou de natation peuvent profiter des longues journées ensoleillées pour pratiquer leur sport préféré et se ressourcer en pleine nature.
Enfin, l’été est aussi l’occasion de savourer des plats légers et rafraîchissants, comme les salades, les fruits de saison et les glaces. Les barbecues entre amis, les pique-niques en famille et les dîners en terrasse sont autant d’occasions de partager un bon repas en plein air et de profiter de la douceur des soirées estivales.
En résumé, l’été est une saison pleine de promesses et d’opportunités. Que ce soit pour voyager, se détendre, pratiquer des activités sportives ou simplement profiter des plaisirs simples de la vie, l’été est une période propice au bien-être et à la convivialité.
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