Protestation contre la vie chère en Martinique : Le président du conseil exécutif optimiste quant à la recherche d’un accord

La Martinique reste en proie à des tensions, même après la mise en place d’un couvre-feu nocturne, en raison des manifestations contre les prix élevés. Le président du conseil exécutif de l’île se montre confiant quant à la possibilité de trouver un terrain d’entente.

Contestation contre la vie chère en Martinique : "J'ai bon espoir qu'on trouve un accord", déclare le président du conseil exécutif de l'île
          La situation restait tendue vendredi en Martinique, malgré l'instauration d'un couvre-feu nocturne, sur fond de protestation contre la vie chère.

Le climat demeurait tendu en Martinique vendredi, malgré la mise en place d’un couvre-feu la nuit, dans un contexte de contestation contre la cherté de la vie.

« Des négociations en cours pour trouver des solutions aux violences contre la vie chère en Martinique »

Le président du conseil exécutif de la collectivité territoriale de Martinique, Serge Letchimy, s’est exprimé vendredi 11 octobre sur franceinfo avec optimisme quant à la possibilité de trouver un accord. En effet, des tables rondes sont actuellement organisées pour trouver des solutions politiques aux violences liées au coût de la vie élevé sur l’île.

Ces tables rondes réunissent divers acteurs tels que les services de l’État, les collectivités locales, les acteurs économiques et le Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens (RPPRAC), qui est à l’origine du mouvement contre la vie chère en Martinique.

La prochaine réunion est prévue pour ce vendredi à 15 heures, et Serge Letchimy a annoncé que 22 points de discussion et de négociation ont été actés, avec un consensus sur une vingtaine de ces points. Il reste cependant deux points en suspens qui doivent être discutés pour parvenir à un accord global.

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Le président du conseil exécutif a souligné l’importance d’un engagement plus poussé de la part des distributeurs pour faire des efforts sur leurs marges. Il reste optimiste quant à la possibilité de calmer la situation et de retrouver une atmosphère sereine, tout en reconnaissant que les problèmes de fond ne seront pas résolus tant que l’État ne reconnaîtra pas la nécessité d’émancipation, d’autonomie et d’organisation des territoires concernés.

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