CFDT déplore redressement judiciaire Ascometal à Hagondange, reprise par groupe italien échouée

Le placement d'Ascometal en redressement judiciaire provoque une "onde de choc", déplore la CFDT à Hagondange
          La reprise par un groupe italien a échoué. C'est la troisième fois en dix ans que le groupe sidérurgique fait l'objet d'une telle procédure.

Une tentative de reprise par une entreprise italienne a échoué pour la troisième fois en dix ans pour le groupe sidérurgique.

Une secousse dans l’ensemble des sites d’Ascometal

Après la décision de placer le groupe Ascometal en redressement judiciaire, une onde de choc s’est répandue sur tous les sites, comme l’a rapporté Alain Hilbold, délégué CFDT à Ascometal Hagondange (Moselle), lors d’une interview avec France Bleu Lorraine Nord le jeudi 28 mars. La procédure a été prononcée à la chambre commerciale du tribunal judiciaire de Strasbourg.

Échec du projet de vente et conséquences

Cette décision fait suite à l’échec du projet de vente de trois sites de production et du centre de recherche d’Ascometal au groupe italien Acciairie Venete. Dans un communiqué de presse, l’aciériste italien a précisé qu’il n’était pas responsable de cet échec et a affirmé que la décision venait de l’incapacité d’Ascometal France Holding à satisfaire seul les conditions nécessaires à la vente.

Une situation précaire et incertaine

Après l’annonce du redressement judiciaire, une atmosphère d’anxiété et d’angoisse règne parmi les salariés, selon Alain Hilbold. Ce dernier s’interroge sur l’avenir d’Ascometal et souligne que c’est la troisième fois en dix ans que le groupe sidérurgique se retrouve dans cette situation. Il déplore le fait que les salariés se retrouvent une fois de plus dans l’incertitude.

Le délégué CFDT rappelle que sans potentiel repreneur, la situation est de nouveau à zéro. Cependant, il assure que les syndicats vont continuer à travailler avec leurs réseaux et directions générales pour trouver un repreneur capable de sauver la situation. Il souligne que le temps est compté pour les salariés, car le niveau de trésorerie ne permet à l’activité de tenir que trois mois supplémentaires. Au-delà de ce délai, c’est l’incertitude totale.

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