Skippeurs du Vendée Globe affrontent froid glacial dans mers du Sud

Vendée Globe : "Ça caille fort", un froid qui "s’infiltre"... Quand les skippeurs affrontent le "froid glacial" des mers du Sud
          Alors que la quasi-totalité de la flotte navigue à présent dans les mers du Sud, les skippeurs doivent affronter le vent et les températures glaciales bien connus dans cette zone extrême.

Actuellement, la majorité des navires se trouvent dans les eaux du Sud, où les marins doivent faire face aux conditions météorologiques difficiles caractéristiques de cette région polaire. Le vent glacial et les températures extrêmement basses sont des défis de taille pour les navigateurs qui parcourent ces mers hostiles.

Il y a eu récemment une intensification des conditions météorologiques dans les mers du sud, entre le cap de Bonne-Espérance et le Cap Leeuwin. Les navigateurs doivent affronter des dépressions en série, des vents très forts, des vagues de plusieurs mètres de haut et un froid glacial. Ce froid est particulièrement intense pour ceux qui ont choisi de naviguer près de la Zone d’exclusion antarctique (ZEA), où les icebergs dérivent vers le nord dans une eau presque gelée.

Certains skippeurs ont décrit cette sensation de froid intense. Sébastien Simon a confirmé que « ça caille fort », décrivant chaque surface de son bateau comme suintant de cette froideur maritime. Antoine Cornic a expliqué que ce froid s’infiltre et semble devenir une partie de soi, ajoutant à la moiteur constante des mers du Sud une difficulté supplémentaire pour les navigateurs.

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Pour faire face à ce froid glacial, chaque skippeur a sa méthode. Certains optent pour des vêtements chauds et un thermos, d’autres comme Justine Mettraux ont recours à une bouillotte. Certains envisagent même d’ouvrir en avance leurs cadeaux de Noël pour obtenir des chaufferettes. Certains ont même installé un chauffage à bord, bien que cela reste un luxe sur un Imoca en raison de sa consommation énergétique.

Sam Goodchild a trouvé un kit rechargeable dans son calendrier de l’avent, tandis que d’autres comme Manuel Cousin se réjouissent de pouvoir sécher leurs vêtements et réchauffer l’intérieur de leur bateau de manière sporadique. Seul le skippeur hongrois Szabolcs Weöres bénéficie encore du soleil et de la chaleur, n’ayant pas encore franchi le cap de Bonne-Espérance.

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