Après une cérémonie officielle dirigée par la secrétaire d’État aux Anciens Combattants, Patricia Mirallès, le cercueil du résistant sera placé dans la crypte du Mémorial de la France combattante pour la nuit de mardi à mercredi.
Ce qu’il faut retenir
Un premier hommage a été rendu à Missak Manouchian. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées le mardi 20 février en soirée au Mont-Valérien, à Suresnes (Hauts-de-Seine), pour rendre hommage au résistant et à ses compagnons français et étrangers, sur le site de leur fusillade par l’occupant allemand, il y a 80 ans. À la veille de sa panthéonisation, le cercueil a suivi le chemin de ses derniers instants, de la chapelle à la clairière des fusillés, avant de passer la nuit dans la crypte du Mémorial de la France combattante. Ce direct est maintenant terminé.
Un hommage ouvert au public
La cérémonie en hommage à Missak Manouchian et aux membres du groupe de l’affiche rouge a débuté à 18h30 et était présidée par Patricia Mirallès, la secrétaire d’État chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire.
Le résistant communiste entre au Panthéon mercredi
Rescapé du génocide arménien, apatride et communiste, Missak Manouchian est devenu une figure de la Résistance. Son nom a progressivement éclipsé ceux des neuf autres résistants mentionnés sur l’affiche rouge de 1944. Cependant, les 23 noms du groupe au total seront gravés en lettres d’or à l’entrée du caveau numéro XIII où reposeront les dépouilles de Missak Manouchian et de son épouse, Mélinée.
La reconnaissance du rôle des étrangers dans la Résistance
L’entrée de Missak Manouchian au Panthéon marque la reconnaissance du rôle des étrangers en France dans la lutte contre le nazisme. Les descendants de ces combattants de la liberté ont dû attendre 80 ans après leur exécution par l’Allemagne nazie pour que la France, qui les avait bannis de la mémoire officielle, leur rende hommage.