Consommer solidaire pour soutenir les éleveurs laitiers : appel du fondateur de « C’est qui le patron »

Réduction de la collecte de lait de Lactalis : le fondateur de "C'est qui le patron" appelle à consommer solidaire
          Le fondateur de la marque "C'est qui le patron" appelle à consommer français et solidaire pour soutenir nos éleveurs laitiers, après la décision de Lactalis de réduire de 450 millions de litres sa collecte de lait auprès des éleveurs français.

Le créateur de la marque « C’est qui le patron » encourage vivement les consommateurs à privilégier les produits français et solidaires afin de venir en aide aux éleveurs laitiers locaux. Cette initiative fait suite à l’annonce de Lactalis de diminuer de 450 millions de litres sa collecte de lait auprès des éleveurs français.

Une brique de lait « C’est qui le patron » : un choix éthique

Le lait de la marque « C’est qui le patron » est vendu en moyenne 8 centimes plus cher que ses concurrents, mais cette différence de prix permet de mieux rémunérer les producteurs. Cette particularité incite certains consommateurs à opter pour ce lait. La récente décision de la société Lactalis de réduire de 450 millions de litres sa collecte de lait auprès des éleveurs français a eu un impact important. Cette baisse représente près de 9% des cinq milliards de litres collectés chaque année.

Une baisse de la consommation de lait

Face à cette situation, le fondateur de la marque « C’est qui le patron » lance un appel à l’aide. Selon lui, acheter du lait au juste prix permet de soutenir les éleveurs. Chaque centime supplémentaire payé par le consommateur a un réel impact sur la situation des producteurs. Julien Perraud, éleveur laitier à Sulignat (Ain), a pris la décision en 2016 de passer par une coopérative qui offre une meilleure rémunération. Sans cette initiative, il affirme qu’il aurait dû mettre la clé sous la porte. Les éleveurs ont besoin de soutien, d’autant plus que la consommation de lait a chuté de 26% en France au cours des 20 dernières années.

Vous pouvez regarder l’intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

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