Aurélien Wiik victime d’abus sexuels dans le cinéma dès l’enfance

Violences sexuelles dans le cinéma : l'acteur Aurélien Wiik révèle avoir été victime d'abus lorsqu'il était mineur
          Le comédien affirme avoir été "abusé", de ses 11 ans à ses 15 ans, "par son agent et d'autres membres de son entourage".

Pendant quatre années de sa vie, à partir de l’âge de 11 ans jusqu’à ses 15 ans, le comédien déclare avoir été victime d’abus de la part de son agent ainsi que d’autres personnes de son entourage.

Nouvelles révélations de violences sexuelles dans le cinéma français

De nouvelles révélations de violences sexuelles dans le cinéma français ont été faites par l’acteur Aurélien Wiik. Le jeudi 22 février, il a déclaré avoir été victime d’abus de la part de son agent et d’autres membres de son entourage, de l’âge de 11 ans à 15 ans. Sur Instagram, avec le hashtag #MeTooGarçons, le comédien de 43 ans, connu pour son rôle dans la série Munch, a raconté qu’il avait porté plainte à l’âge de 16 ans contre son agent, qui avait également agressé d’autres personnes. « Je l’ai envoyé en prison, il a pris cinq ans », a-t-il ajouté.

Appel à témoignages

Aurélien Wiik a lancé un appel à d’autres potentielles victimes de son agresseur, les encourageant à parler même s’il est décédé. Il a mentionné dans son témoignage des réalisateurs et des producteurs impliqués dans des agressions, harcèlements et tentatives de viol. Il a également évoqué du chantage pour obtenir des rôles et des dîners piégés organisés par des individus plus âgés avec la présence de mineurs. « Je me suis défendu des mains baladeuses », a-t-il déclaré.

À LIRE  Judith Godrèche, une femme courageuse selon un producteur de cinéma du collectif 50/50

Contexte des révélations

Ces révélations interviennent à un moment où se tient la 49e cérémonie des César, dans un contexte de libération de la parole autour des violences sexuelles dans le monde du cinéma. Beaucoup attendent des prises de parole de l’actrice Judith Godrèche, devenue une figure importante du mouvement #MeToo en France après avoir porté plainte contre les réalisateurs Benoît Jacquot et Jacques Doillon pour des violences sexuelles et physiques subies pendant son adolescence, accusations que ces derniers contestent.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut