Les recettes supplémentaires de près de 270 millions d’euros ont été générées par les tarifs spécifiques mis en place pour les Jeux olympiques, ce qui a grandement bénéficié à Ile-de-France Mobilités. Les contrats signés pour cette période ont atteint un coût avoisinant les 265 millions d’euros.
L’équilibre maintenu pour les transports publics parisiens
Les tarifs spécifiques aux Jeux olympiques dans les transports franciliens, tels que le ticket à 4 euros au lieu de 2,15 euros, ont permis de couvrir le surcoût engendré par l’augmentation de l’offre pendant les Jeux olympiques de Paris 2024, a révélé Ile-de-France Mobilités (IDFM) le mercredi 4 décembre.
L’introduction temporaire du ticket à 4 euros entre le 20 juillet et le 8 septembre ainsi que du passe Forfait Paris 2024 a engendré environ 270 millions d’euros de recettes supplémentaires pour IDFM, selon le directeur général Laurent Probst. « Le gros des recettes provient des tickets à 4 euros », tandis que « les forfaits JO n’ont pas généré autant de revenus », a précisé le responsable.
« Une opportunité en termes de recrutement »
De leur côté, les coûts pour IDFM des contrats conclus pour la période olympique entre l’autorité régionale des transports et les opérateurs devraient atteindre au maximum 265 millions d’euros, « selon la dernière estimation », a ajouté Laurent Probst. En effet, la RATP et la SNCF avaient augmenté leur offre de métros et de trains de 15% en moyenne par rapport à un été classique pour transporter les spectateurs vers les différents sites de compétition.
Le montant final devrait être légèrement réduit car IDFM « n’a pas encore terminé les négociations » concernant les sommes versées, notamment avec les opérateurs de bus Keolis et Transdev. Pour Laurent Probst, les Jeux olympiques ont également représenté « une opportunité en termes de recrutement pour les opérateurs de transports, (…) car ils ont été contraints de recruter massivement » et l’événement « a suscité un engouement au sein des entreprises ».