Surchauffe estivale perturbe gestion cadavres bêtes dans départements

La gestion des cadavres de bêtes perturbée dans plusieurs départements à cause de la saturation d'usines d'équarrissage
          Ces difficultés s'expliquent notamment par la vague de chaleur de fin juillet-début août qui engendre "une surmortalité du bétail".

Les problèmes rencontrés peuvent être attribués en grande partie à la période de canicule à la fin du mois de juillet et au début du mois d’août, qui a entraîné une augmentation significative de la mortalité chez les animaux d’élevage.

Difficultés pour l’équarrissage des bêtes dans le nord de la France

Plusieurs départements du nord de la France font face à des problèmes liés à l’équarrissage des cadavres de bêtes, en raison de perturbations touchant la principale société d’équarrissage de la région, selon France Bleu Besançon. Cette situation concerne notamment la Haute-Saône, la Côte d’Or et la Haute-Marne.

Les usines de l’entreprise Atemax sont débordées, en particulier celle de Vénérolles, dans l’Aisne, qui dessert la zone nord-est de la France. Ces difficultés sont en partie dues à la vague de chaleur de fin juillet-début août, explique Sophie Grégoire, directrice de la communication de l’entreprise. La chaleur entraîne une surmortalité du bétail et altère la qualité des cadavres collectés, rendant leur traitement plus difficile. Cela provoque un engorgement des usines.

Retour à la normale prévu dans quelques semaines

Afin de faire face à cette situation, la société doit transférer son stock vers d’autres entreprises et procéder à l’enfouissement ou à l’incinération des corps. Le retour à la normale devrait prendre plusieurs semaines, avec 800 tonnes de cadavres à traiter.

En conséquence, les centres de ramassage ont suspendu leurs tournées quotidiennes. En Haute-Saône, en Côte-d’Or et en Haute-Marne, aucune tournée n’a été effectuée les lundis et jeudis, alors qu’en temps normal, il y en aurait eu six à sept. Thierry Chalmin, président de la chambre d’agriculture de Haute-Saône, évoque une situation jamais vue.

En attendant, les éleveurs sont invités à conserver les cadavres dans leurs fermes, à l’ombre et au frais autant que possible. Certains envisagent d’enterrer leurs bêtes malgré l’interdiction légale, par crainte des odeurs, des bactéries et des insectes qui se multiplient.

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