Mesures de « simplification » agricole saluées par FNSEA-JA – pression maintenue par les agriculteurs

La ministre de l'Agriculture dévoile une série de mesures de "simplification", l'alliance syndicale FNSEA-JA salue des annonces qui "vont dans le bon sens"
          "Les agriculteurs en ont ras-le-bol des interdictions, des procédures, des normes", a déclaré samedi Annie Genevard, alors que les agriculteurs maintiennent la pression ces dernières semaines et envisagent de nouvelles mobilisations début décembre.

Samedi dernier, Annie Genevard a exprimé la frustration des agriculteurs face aux multiples interdictions, procédures et normes auxquelles ils doivent faire face. Cette déclaration intervient alors que les agriculteurs ont maintenu une pression constante ces dernières semaines et envisagent même de nouvelles mobilisations pour le début du mois de décembre.

Le gouvernement français a récemment pris des mesures en faveur des agriculteurs afin de les soutenir dans leur activité. La ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, a annoncé plusieurs actions visant à alléger les contraintes pesant sur le secteur agricole. En effet, les agriculteurs se sentent souvent accablés par les interdictions, les procédures et les normes qui entravent leur quotidien.

Lors de ses déplacements et de ses rencontres avec les syndicats agricoles, la ministre a souligné la nécessité de simplifier le système pour permettre aux exploitants de gagner en compétitivité. Elle a notamment évoqué la création d’un conseil dédié à la protection des cultures, qui réunira différents acteurs de la filière agricole pour prioriser les demandes d’autorisation des intrants.

Les mesures annoncées ont été saluées par l’alliance syndicale FNSEA et Jeunes Agriculteurs, bien que ces derniers estiment que le travail de simplification doit se poursuivre. Ils maintiennent donc leur mobilisation pour le 10 décembre afin de dénoncer la faiblesse des revenus agricoles et attendent des actions concrètes rapidement.

Par ailleurs, des réformes concernant les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) ont également été évoquées. Il est prévu que le directeur général veille à garantir la discrétion des armes lors des contrôles, et des dispositifs tels que les caméras piétonnes pourraient être déployés pour apaiser les tensions lors des interventions. Une circulaire aux préfets devrait également être envoyée pour optimiser les capacités d’instruction des projets d’élevage et raccourcir les délais, en privilégiant les contrôles pédagogiques pour les nouveaux installés.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut