Lors de la rencontre prévue vendredi soir à l’université avec les étudiants d’une association, Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, a été confrontée à des slogans hostiles à Israël et à sa personne, qui ont été tagués sur les murs de l’établissement.
Manifestation contre la venue de Yaël Braun-Pivet à l’université Lyon 3
Des militants propalestiniens ont exprimé leur mécontentement, le vendredi 8 novembre, face à la présence de Yaël Braun-Pivet à l’université Lyon 3. Des slogans hostiles à Israël et à la présidente de l’Assemblée nationale ont été tagués sur les murs de l’établissement. Parmi les tags, on pouvait notamment lire « Yaël casse-toi », ainsi que de nombreux autres messages tels que « Free Gaza » ou « Free Palestine », inscrits durant la nuit aux abords de l’université. En milieu d’après-midi, plusieurs dizaines de manifestants ont continué à exprimer leur colère en scandant des slogans tels que « Israël criminel, Yaël complice » ou « Yaël, casse-toi de là, Lyon 3 n’est pas à toi » à proximité de l’université.
Réactions et dénonciations
Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a vivement condamné sur X ce qu’il a qualifié de « dérive fasciste insupportable de militants qui instrumentalisent la situation dramatique vécue par les Palestiniens ». Yaël Braun-Pivet, de son côté, en arrivant à l’université pour rencontrer des étudiants d’une association, a regretté que certains préfèrent les invectives au dialogue.
Plusieurs organisations de gauche, comme les syndicats étudiants Solidaires et Unef ou les jeunes militants de La France insoumise locaux, ont également dénoncé la venue de Yaël Braun-Pivet, la qualifiant de « figure éminente du soutien inconditionnel aux actions criminelles de l’Etat israélien ». Dans un communiqué, ils ont mis en avant le fait que malgré les nombreux morts causés par les opérations d’Israël, Yaël Braun-Pivet a défendu la livraison d’armes à cet État. Le 6 octobre, elle avait déclaré qu’il ne fallait pas désarmer Israël, en réaction aux propos d’Emmanuel Macron appelant à cesser les livraisons d’armes utilisées dans les combats à Gaza.
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En conclusion, il est crucial de répondre aux attentes des agriculteurs et de prendre des mesures concrètes pour soutenir leur secteur en crise. Le retard pris dans l’examen du projet de loi ne fait qu’attiser leur mécontentement, et il est impératif d’agir rapidement pour répondre à leurs revendications légitimes.
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