Au moment du retour du printemps, l’agence internationale chargée de veiller à la conformité en matière de dopage a été confrontée à une controverse suite à des révélations sur des nageurs chinois qui avaient été contrôlés positifs à la trimétazidine avant les Jeux olympiques de Tokyo en 2021, mais qui n’avaient jamais été punis.
Des tensions pour l’Agence mondiale antidopage
L’année 2024 a été une période agitée pour l’Agence mondiale antidopage (AMA), qui a été confrontée à des attaques injustes et diffamatoires, selon ses responsables. En effet, au printemps dernier, l’AMA a été fortement critiquée après des révélations sur 23 nageurs chinois contrôlés positifs à la trimétazidine avant les Jeux olympiques de Tokyo en 2021, sans être sanctionnés.
L’AMA a accepté l’explication des autorités chinoises selon laquelle les résultats positifs étaient dus à une contamination alimentaire dans un hôtel. Pour le président de l’AMA, Witold Banka, ce dossier est désormais considéré comme clos, notamment après un rapport indépendant qui a confirmé l’absence de parti pris en faveur de la Chine. Il a affirmé qu’il n’y avait eu aucune faute de la part de l’AMA dans cette affaire.
Des relations délicates avec l’Usada
Witold Banka a regretté la politisation du dossier par les États-Unis et a dénoncé les attaques injustes et diffamatoires à l’encontre de l’AMA. Bien que les tensions se soient apaisées, les relations avec l’Usada, l’agence antidopage américaine, restent compliquées. Il a souligné que l’AMA est l’organisme responsable du système antidopage dans le monde, et qu’aucun acteur ne peut imposer sa vision du fonctionnement du système.
Il a également mentionné que les États-Unis accueilleront les Jeux olympiques dans les années à venir, ce qui a conduit le Comité international olympique à inclure une clause d’annulation dans l’accord avec Salt Lake City, au cas où l’autorité de l’AMA ne serait pas pleinement respectée. Cette situation représente une première dans l’histoire des Jeux olympiques.