Alors que la fièvre catarrhale frappe durement les élevages bovins, le Premier ministre a pris l’initiative d’annoncer lors de sa visite au Sommet de l’Élevage qu’une enveloppe de 75 millions d’euros serait débloquée dans les plus brefs délais pour faire face à cette crise. De plus, il a été décidé que les vaccins seraient désormais largement distribués sur l’ensemble du territoire afin de lutter efficacement contre la propagation de la maladie. Cette décision marque une volonté politique forte de soutenir les éleveurs et de protéger le cheptel bovin français.
Annonce de mesures pour soutenir le monde agricole
Lors du Sommet de l’Élevage, Michel Barnier s’est rendu auprès des agriculteurs pour discuter des problématiques rencontrées par le secteur, en particulier la fièvre catarrhale qui affecte les troupeaux depuis plusieurs mois. Le Premier ministre a pris la parole pour annoncer une enveloppe de 75 millions d’euros dédiée à la filière ovine, la plus durement touchée par la maladie. Cette aide financière sera immédiatement disponible et une campagne de vaccination gratuite sera mise en place dans tout le pays pour lutter contre la principale souche de la maladie.
Des inquiétudes liées au financement des mesures
Jusqu’à présent, seuls les départements les plus touchés par la fièvre catarrhale pouvaient bénéficier d’une aide financière. Les annonces du Premier ministre ont été accueillies avec prudence par la FNSEA, principal syndicat agricole. Selon Hervé Lapie, secrétaire général de la FNSEA, les 75 millions d’euros alloués ne seront probablement pas suffisants pour compenser les pertes importantes subies par les éleveurs, qui peuvent atteindre jusqu’à 50%. Le syndicat estime qu’il faudrait entre 100 et 150 millions d’euros d’indemnisation pour soutenir pleinement les agriculteurs affectés par la maladie. De son côté, le Premier ministre a assuré qu’il n’oublierait pas les agriculteurs, mais a également souligné que le budget du gouvernement était contraint et qu’il ne pouvait pas faire de promesses qu’il ne pourrait pas tenir.
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