Le jeudi 28 novembre, les agriculteurs ont organisé de nouvelles actions, se rassemblant devant les locaux de l’INRAE et de l’Anses. Cette mobilisation soulève des questions sur la durée et l’ampleur du mouvement, alors qu’il s’agit déjà de la deuxième semaine de manifestations. Jusqu’à quel point les agriculteurs sont-ils prêts à aller pour faire entendre leurs revendications ?
Manifestation des agriculteurs à Paris
Ce jeudi 28 novembre, de nombreux agriculteurs ont décidé de manifester en plein centre de Paris en érigeant un mur de parpaings devant l’INRAE (Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement). Plus d’une centaine de manifestants ont participé à cette action pour protester contre les règles et normes imposées par l’INRAE, qu’ils estiment trop contraignantes.
Selon l’un des agriculteurs mobilisés, l’INRAE est à l’origine de règles et sur-règles qui compliquent la vie des agriculteurs. Ces derniers dénoncent le fait que les chercheurs de l’INRAE travaillent pour le gouvernement et imposent des normes qui ne correspondent pas toujours à la réalité du terrain.
Appel à l’Anses
Dans le même temps, à Maisons-Alfort, un groupe de manifestants a monté un mur symbolique en carton devant l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire). Ces agriculteurs invitent l’Anses à déménager à Bruxelles afin de se conformer aux normes des autres pays européens. Ils réclament une égalité de traitement pour tous les agriculteurs européens et estiment que les normes imposées en France sont trop strictes.
Cette mobilisation des agriculteurs vise à faire entendre leur voix et à dénoncer les contraintes imposées par les institutions publiques. Ils appellent à une réforme des normes et règlementations en vigueur pour faciliter le quotidien des agriculteurs et assurer une concurrence équitable sur le marché européen.