Les salariés de la tour Eiffel sont en grève depuis cinq jours, le vendredi 23 février, pour alerter sur l’état de rouille avancé du monument et sur le mauvais entretien qui lui est accordé. Cette situation soulève des inquiétudes quant à la pérennité de la tour Eiffel. Que se passe-t-il exactement ?
La tour Eiffel, symbole de la France depuis 135 ans
Depuis plus d’un siècle, la tour Eiffel demeure l’emblème incontesté de la France. Cependant, malgré sa renommée mondiale, la Vieille Dame montre de plus en plus de signes de rouille. Les syndicats s’inquiètent de l’état de dégradation avancé du monument, une préoccupation qui a d’ailleurs motivé une grève en cours depuis cinq jours, débutée le vendredi 23 février. Denis Vavassori, technicien et délégué CGT de la tour Eiffel, met en garde contre les conséquences néfastes de cette corrosion sur la structure métallique de l’édifice : « C’est dommageable, parce que ça attaque le fer de la tour Eiffel, et après c’est irréversible », souligne-t-il.
La dernière rénovation prend du retard
Si la direction de la tour Eiffel affirme que la rouille n’est pas une menace pour l’intégrité du monument, elle reconnaît cependant l’importance cruciale de la peinture pour sa préservation. Conformément aux recommandations de Gustave Eiffel lui-même, la tour est repeinte tous les sept ans. Malheureusement, les travaux de la dernière rénovation, entamée en 2019, ont été interrompus en raison de la pandémie de Covid-19, puis ralentis en raison des préparatifs pour les Jeux olympiques (JO). Actuellement, seuls 30% de la peinture ont été appliqués. Le chantier devrait reprendre après la tenue des JO.