TotalEnergies bénéficie record de 19,8 milliards d’euros en 2023, malgré investissements renouvelables

TotalEnergies : le géant pétrolier engrange un bénéfice record de 19,8 milliards d'euros en 2023
          Si TotalEnergies rappelle que le groupe investit dans le renouvelable, ses bénéfices proviennent encore essentiellement des énergies fossiles, à savoir le gaz et le pétrole.

TotalEnergies met en avant ses investissements dans les énergies renouvelables, tout en soulignant que la majeure partie de ses bénéfices provient toujours des énergies fossiles, notamment le gaz et le pétrole.

En 2023, TotalEnergies enregistre un bénéfice record malgré le prix plafonné des carburants

L’année 2023 a été fructueuse pour le géant du pétrole TotalEnergies qui a réalisé un bénéfice de 19,8 milliards d’euros. Ce chiffre impressionnant s’accompagne d’un prix des carburants plafonné à 1,99 euro le litre. Malgré cet effort financier, les comptes de l’entreprise restent stables. Pour préserver son image, TotalEnergies met en avant ses investissements dans les énergies renouvelables tels que l’éolien et le solaire. Néanmoins, la majorité de ses bénéfices proviennent encore des énergies fossiles, notamment le gaz qui représente 48 % de ses ventes et le pétrole 44 %.

Des projets critiqués par les ONG

Les projets axés sur les hydrocarbures restent au cœur des activités de TotalEnergies, ce qui suscite des critiques de la part des ONG. Edina Ifticène, chargée de campagne énergies fossiles chez Greenpeace France, souligne que ces projets posent des problèmes non seulement pour le climat, mais aussi en termes de droits humains. Une commission parlementaire a d’ailleurs examiné les activités de TotalEnergies le mercredi 7 février afin de garantir le respect des objectifs climatiques de la France.

Les différentes sources mentionnées

Les résultats publiés par TotalEnergies ont été une source d’information clé pour analyser la performance financière de l’entreprise. Patrice Geoffron, professeur d’économie à l’université Paris Dauphine et directeur du Centre de géopolitique de l’énergie et des matières premières, fait également partie des sources consultées pour cet article, parmi d’autres.

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