Témoignages de familles ayant déplacé leurs enfants après le cyclone à Mayotte

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    "On a eu de la chance de partir, contrairement à d'autres" : après le passage de Chido à Mayotte, des parents scolarisent leurs enfants dans l'Hexagone ou à la Réunion
          Depuis que le cyclone a ravagé l'archipel mi-décembre, des familles qui en avaient les moyens ont déménagé ou confié leurs enfants à des proches en dehors de Mayotte, dans l'espoir d'un avenir meilleur.

Depuis le passage dévastateur du cyclone sur l’archipel en milieu de mois de décembre, certaines familles ont pris la décision de quitter Mayotte ou de confier leurs enfants à des proches résidant ailleurs, dans l’espoir d’offrir un avenir plus prometteur à leur progéniture.

Une rentrée scolaire mouvementée pour les enfants de Mayotte

Marlène Fraytag, une mère de famille, a récemment déménagé avec ses filles Louanne et Sélène de Mayotte à Villeneuve-lès-Avignon, suite aux dégâts causés par le cyclone Chido sur l’île où elles vivaient depuis longtemps. Après avoir fait face à de nombreuses crises et catastrophes naturelles à Mayotte, Marlène a décidé de revenir en France pour assurer le bien-être de ses enfants, malgré le fait que son mari soit resté sur l’île en raison de son travail dans le BTP.

Le collège de Tsingoni, où étaient scolarisées Louanne et Sélène, a été fortement endommagé par le cyclone, et Marlène ne sait pas s’il pourra rouvrir à temps pour la rentrée. De nombreux autres parents ont également choisi de scolariser leurs enfants en métropole ou à La Réunion, suite aux recommandations d’Emmanuel Macron. Cependant, ce changement n’est possible que pour les familles les plus aisées, qui ont les moyens financiers et un réseau de soutien en France.

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Le système éducatif à Mayotte était déjà précaire avant le cyclone, avec des absences d’enseignants non remplacées et des classes surchargées. Les dégâts causés par Chido ont amplifié ces problèmes, obligeant certains élèves à être scolarisés dans des conditions difficiles, voire à déménager en métropole. Pour certains enfants, comme Emi, ce changement a été difficile à vivre, surtout après avoir grandi à Mayotte.

Malgré les défis rencontrés, les familles espèrent que ce déménagement sera temporaire et que Mayotte se reconstruira rapidement. Les parents envisagent le retour de leurs enfants dès cet été, une fois la situation sur l’île plus stable. Pour Marlène Fraytag, la décision de rester en France ou de retourner à Mayotte dépendra de l’adaptation de ses filles à leur nouvel environnement.

En fin de compte, le cyclone Chido a profondément bouleversé la vie des habitants de Mayotte, en particulier des enfants, qui ont dû s’adapter à des changements importants et parfois difficiles. L’avenir de ces familles reste incertain, mais tous espèrent un retour à la normale dans un avenir proche.

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