Jeudi, l’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (ITIA) a révélé que l’ancienne numéro un mondiale a été suspendue pour une durée d’un mois en raison d’un contrôle positif à la trimetazidine.
Dans une vidéo publiée sur son compte Instagram le jeudi 28 novembre, Iga Swiatek s’est exprimée sur son contrôle positif à la trimétazidine, révélé quelques heures plus tôt, et pour lequel elle est suspendue jusqu’au 4 décembre. La joueuse polonaise a expliqué qu’elle n’avait pas pu en parler pendant deux mois et demi et qu’elle souhaitait maintenant clarifier la situation. Elle a été informée le 12 septembre qu’un échantillon prélevé un mois plus tôt, le 12 août, avant le tournoi de Cincinnati, avait révélé la présence d’une faible quantité de trimétazidine, une substance interdite par l’AMA depuis 2014. L’ITIA a estimé que le degré de faute de la joueuse était le plus faible possible, expliquant ainsi la durée relativement courte de sa suspension. Cette expérience difficile a beaucoup appris à Iga Swiatek, selon ses propres mots.
La joueuse a déclaré qu’elle n’avait jamais entendu parler de la trimétazidine auparavant et qu’elle avait été choquée en apprenant les résultats de son contrôle. Elle a ressenti un fort sentiment d’injustice et a dû se retirer du tournoi de Pékin pour cette raison, ce qui a impacté son classement mondial. Pour prouver son innocence, elle a collaboré avec l’ITIA pour effectuer des tests sur tous les compléments alimentaires et médicaments qu’elle prenait. Ces tests ont révélé que la mélatonine qu’elle prenait depuis longtemps avait été contaminée pendant la production.
Malgré sa suspension jusqu’au 5 décembre, Iga Swiatek se tourne déjà vers l’avenir et espère revenir encore plus forte en 2025. Elle a exprimé sa peine et ses nuits sans sommeil face à cette situation qui a remis en question sa carrière. Elle a toujours cherché à être un exemple pour les générations futures et craint que cette affaire ne ternisse son image, bien qu’elle affirme n’avoir rien pu faire pour éviter ces événements malheureux.
Iga Swiatek n’est pas la seule star du tennis à avoir été testée positive ces dernières années en invoquant une contamination involontaire. Simona Halep, ancienne numéro 1 mondiale, a été suspendue pour dopage en 2022, mais sa sanction a été réduite à neuf mois après avoir prouvé une contamination par un complément alimentaire. Jannik Sinner, actuel numéro 1 mondial, a lui été blanchi après avoir démontré qu’il avait été contaminé par un spray appliqué par un membre de son équipe, bien que l’AMA ait fait appel de cette décision.