Skipper breton Tom Laperche raconte l’abandon de son tour du monde en voilier

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    Tom Laperche revient sur l’abandon forcé de son tour du monde à la voile
          Il y a un mois, le skipper breton Tom Laperche a été contraint d’abandonner son tour du monde en solitaire après que son bateau ait heurté un objet dans l’eau. Il revient sur ce moment qu’il qualifie d’“hyper dur”.

Il y a environ un mois, Tom Laperche, un navigateur originaire de Bretagne, a malheureusement dû mettre un terme à son tour du monde en solitaire. Son bateau a été endommagé après avoir heurté un objet flottant dans l’eau, le forçant à abandonner la course. Tom Laperche décrit cet événement comme extrêmement difficile et éprouvant.

Tom Laperche raconte sa mésaventure en mer

Quelques heures après la collision, mi janvier, Tom Laperche, skipper du trimaran SVR-Lazartigue, explique en vidéo : “J’ai hurlé comme rarement j’ai hurlé dans ma vie. J’ai jamais vécu un truc aussi dur dans ma vie”. Sous ses pieds, il voit “clair à travers le bateau”. “Il y a un gros trou”. Son bateau a percuté un objet dans l’eau, au niveau de l’Atlantique, fissurant profondément la coque. Pour le skipper de 26 ans, le tour du monde en solitaire semble terminé. Il n’a pas d’autre choix que de ramener le bateau sur les côtes les plus proches, en Afrique du Sud, pour le faire réparer. Fin janvier, le couperet tombe : il va falloir “2 mois de chantier pour reconstruire” la partie endommagée. Il annonce officiellement son retrait de l’Arkéa Ultim Challenge-Brest.

“La passion du tour du monde”

Un mois après, Tom Laperche revient sur ce moment : “C’est la première fois que j’abandonne une course… Et là, il y a un peu d’injustice et d’échec, de déception”. Tout a basculé très rapidement lors de l’accident : “Quelques secondes avant cet arrêt, tout va bien. On a des vitesses incroyables. On commence à s’embarquer pour faire le tour de l’Antarctique, le vent commence à être fort, les mers compliquées, et à un moment donné, ça s’arrête. Donc tu passes du bonheur extrême à profiter de quelque chose que j’aime à la déception, où je sens que c’est un échec et que la fin de ce tour du monde est hyper compromise et que l’abandon est proche”. Aujourd’hui, en attendant la réparation de son bateau, il se dit « hâte » de pouvoir renaviguer “le plus vite possible”.

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