Selon les déclarations de l’organisation écologiste, contrairement aux propos tenus par Emmanuel Macron, ils affirment avoir bel et bien été sollicités pour participer à un débat lors du Salon de l’agriculture.
Les Soulèvements de la Terre affirment avoir été contactés pour participer au débat avec le président de la République
Les Soulèvements de la Terre ont publié un communiqué le samedi 24 février dans lequel ils affirment avoir bel et bien été contactés pour participer au débat avec le président de la République au salon de l’agriculture. Cela fait suite à la déclaration de l’Élysée la veille, affirmant que le collectif n’avait ni été invité ni contacté, parlant d’une erreur lors de l’entretien avec la presse.
Selon les explications des Soulèvements de la Terre, ils ont été approchés, mais pas directement par le Palais. Un député européen EELV aurait transmis le numéro de téléphone d’une des porte-paroles du collectif au cabinet de Pascal Canfin, eurodéputé en charge de faire le lien avec l’Élysée pour les inviter au débat.
Par ailleurs, des membres du cabinet de Gabriel Attal auraient contacté une responsable politique nationale d’EELV pour obtenir un contact chez les Soulèvements de la Terre. Ces démarches concordent avec les annonces de l’Élysée concernant l’invitation du collectif lors de la conférence de presse avant le Salon.
Les explications de l’Élysée n’ont pas convaincu
Les explications de l’Élysée n’ont pas convaincu la FNSEA et les Jeunes agriculteurs, qui considèrent les Soulèvements de la Terre comme un adversaire. Les deux syndicats agricoles ont donc refusé de participer au débat, ce qui a conduit à son annulation par Emmanuel Macron. Ce dernier a déclaré qu’il n’avait jamais envisagé d’inviter le collectif.
Les Soulèvements de la Terre rétorquent en affirmant qu’ils n’auraient jamais participé à une mascarade visant à éteindre la rébellion agricole en cours. Le collectif s’est notamment illustré lors d’affrontements en mars 2023 autour d’un chantier de réservoir artificiel d’eau à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), malgré les tentatives du gouvernement pour les dissoudre.