Plongées nocturnes pour observer la biodiversité marine en Méditerranée

Biodiversité : des plongées d’observation nocturnes dans une Méditerranée toujours plus chaude
          Depuis un an, les chercheurs du Seaquarium du Grau-du-Roi organisent des plongées nocturnes au large des stations balnéaires du littoral. L’objectif est de recenser les espèces des fonds marins, et d’observer leur évolution avec le dérèglement climatique.

Depuis une année, les scientifiques du Seaquarium du Grau-du-Roi mettent en place des expéditions sous-marines nocturnes au large des stations balnéaires de la côte. Cette initiative vise à étudier de près les différentes espèces marines présentes dans les fonds marins, et à analyser leur comportement face aux changements climatiques en cours.

Exploration de la faune et la flore marine par des plongeurs bénévoles

Encadrés par le Seaquarium du Grau-du-Roi (Gard), des plongeurs bénévoles se préparent à partir explorer la vie sous-marine. Céline, une passionnée de plongée, exprime son enthousiasme pour les plongées de nuit : « J’adore la plongée de nuit, car c’est à ce moment que l’activité sous-marine est la plus intense. Tous les crustacés sortent et c’est un spectacle incroyable à observer. » Munis de leurs appareils photo, les plongeurs capturent en images chaque espèce marine qu’ils croisent.

Impact du réchauffement climatique sur la biodiversité marine

Les clichés pris par les plongeurs permettent au Seaquarium d’enrichir son atlas sur la biodiversité marine. Cet outil précieux permet d’observer l’évolution de la vie marine en fonction des changements climatiques. Jean-Marc Groul, le directeur du Seaquarium, souligne l’importance de ces observations en déclarant : « Nous pourrions constater à l’avenir des évolutions telles que la disparition d’une espèce ou l’arrivée d’une autre. »

Au cours de leurs explorations, les plongeurs prennent également la température de l’eau. Ce soir-là, ils constatent que la température de l’eau est de 24 °C en surface et de 20 °C en profondeur, soit 2 °C de plus que la normale pour cette période de l’année. Cette hausse de température inquiète les scientifiques et souligne l’impact du réchauffement climatique sur les écosystèmes marins.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut