Nicolas Daragon, maire de Valence, dénonce la violence après l’agression d’une adolescente de 14 ans

Dans un communiqué publié jeudi, le maire a pris position par rapport aux événements survenus dans sa municipalité le mardi précédent.

Une adolescente agressée à la sortie de son collège à Valence

Un incident grave s’est produit mardi à Valence, dans la Drôme, alors qu’une adolescente de 14 ans a été attaquée par un groupe de jeunes filles à la sortie de son collège. Selon les informations de France Bleu Drôme Ardèche, le maire de Valence et ministre délégué à la Sécurité du quotidien, Nicolas Daragon, a qualifié cette violence de « banalisée » et une plainte a été déposée.

Les faits se sont déroulés alors que la jeune fille sortait d’un conseil de classe au collège Sainte-Anne de Valence, vers 18h. Un groupe d’adolescentes, entre trois et cinq personnes, l’a entraînée à quelques dizaines de mètres pour la battre. Les raisons de cette agression restent pour l’instant inconnues et aucun suspect n’a été appréhendé. Selon des sources internes à l’établissement, les agresseurs ne fréquentent pas le même collège que la victime.

C’est une passante qui a porté secours à l’adolescente avant de la remettre aux pompiers et aux policiers municipaux. La jeune fille a subi plusieurs contusions et sa arcade était en sang. Le lendemain, elle s’est rendue au commissariat en compagnie de son père pour porter plainte.

Les réactions suite à l’agression

Jeudi, le maire de Valence et ministre délégué à la Sécurité du quotidien, Nicolas Daragon, a réagi à cet événement choquant. Il a souligné que cette agression n’était en aucun cas anodine, mettant en lumière un manque d’autorité à la maison et une normalisation de la violence comme moyen de résolution des conflits. Il a qualifié cette situation d' »insupportable et intolérable » et a appelé les parents à assumer leur responsabilité face à de tels actes.

Étant donné que le collège Sainte-Anne relève de l’enseignement catholique et est sous la responsabilité du diocèse, l’évêque suit de près l’affaire, tout comme le rectorat.