La société détient les marques renommées Vittel, Perrier, Contrex, Hépar et San Pellegrino.
Nestlé Waters a décidé de trouver un accord à l’amiable avec le parquet d’Epinal, évitant ainsi d’aller devant les tribunaux pour deux enquêtes préliminaires le visant. En effet, le groupe va payer une amende de 2 millions d’euros dans le cadre d’une convention judiciaire d’intérêt public (CJIP) conclue le mardi 10 septembre. Cette décision marque un tournant dans l’affaire, considérée comme « la plus importante en matière environnementale signée à ce jour en France », selon le procureur d’Epinal Frédéric Nahon.
En plus de l’amende, l’entreprise possédant les marques Vittel, Perrier, Contrex, Hépar et San Pellegrino s’est engagée à réparer l’impact écologique de ses activités. Un plan de renaturation et de restauration des cours d’eau Petit-Vair et Vair, ainsi que des zones humides de Vittel et de Contrexéville, sera mis en place. Ce projet nécessitera un investissement de 1,1 million d’euros et sera supervisé par l’Office français de la biodiversité pendant deux ans.
Par ailleurs, Nestlé Waters versera une somme totale de 516 800 euros à des associations de défense de l’environnement. Cette décision fait suite à deux enquêtes préliminaires, l’une concernant des forages illégaux et l’autre pour tromperie, impliquant l’utilisation de traitements non autorisés pour ses eaux minérales. En effet, le groupe a reconnu avoir utilisé des traitements par ultraviolets et des filtres à charbon actif, ce qui a entraîné la destruction de millions de bouteilles de Perrier contaminées par des matières fécales.
