Hôteliers parisiens satisfaits : bilan JO Paris 2024

Reportage



  

    
      
    
      

  

  
    JO de Paris 2024 : le bilan est finalement très satisfaisant pour les hôteliers parisiens
          Les hôtels parisiens ont eu beaucoup de réservations de dernière minute. Au final, les résultats sont satisfaisants pour les professionnels. Illustration dans le 15e arrondissement de la capitale.

Les professionnels du secteur hôtelier à Paris ont enregistré un afflux de réservations de dernière minute, ce qui s’est avéré être une bonne nouvelle pour eux. Un exemple concret de cette tendance positive peut être observé dans le 15e arrondissement de la capitale française.

Expérience olympique à l’hôtel Korner Eiffel

À l’accueil de l’hôtel Korner Eiffel, Morgane accueille un client espagnol. Ce soir-là, les 35 chambres de l’établissement sont occupées, comme c’était le cas pendant toute la période des Jeux olympiques. L’hôtelière se réjouit du taux d’occupation de 100%, bien supérieur aux 60% initialement prévus.

Durant ce dernier week-end d’épreuves olympiques, les hôteliers dressent le bilan de cette période intense. Selon l’Union des métiers de l’industrie et de l’hôtellerie (Umih), le taux d’occupation moyen des hôtels à Paris a été de 85%, soit 15% de plus par rapport à l’été précédent.

À l’hôtel Korner Eiffel, de nombreuses réservations ont été effectuées à la dernière minute. Certains clients ont même réservé trois à quatre jours avant leur arrivée, voire le jour même. Morgane relate une journée durant laquelle une dizaine de chambres sont parties en quelques heures, que ce soit via Booking ou en direct.

Des tarifs attractifs et une clientèle prolongée

Les touristes patients ont pu profiter de tarifs attractifs, les hôteliers ayant baissé leurs prix face à la faible demande en début d’année. Victor Hales, directeur d’exploitation des hôtels Saint-Louis, précise que les chambres les moins chères ont été réservées autour de 120 à 140 euros pour des réservations de dernière minute, tandis que celles prises trois à quatre mois avant les Jeux olympiques étaient entre 400 et 500 euros.

Par ailleurs, les clients ont prolongé leur séjour, avec une durée moyenne de plus de trois nuitées, soit 20% de plus qu’à l’été précédent. Cette situation facilite le travail des hôteliers, réduisant le nombre de départs et permettant de se concentrer davantage sur le bien-être des clients.

Un avenir incertain après les Jeux olympiques

Selon Franck Delvaux, président de l’Union des métiers de l’hôtellerie Paris-Île-de-France, le taux d’occupation des hôtels va brutalement chuter dès la semaine prochaine, passant de 85% à seulement 50%. Cette baisse importante survient alors que la période post-JO est habituellement propice à la visite de touristes étrangers à Paris. Les hôteliers misent désormais sur un effet prolongé des Jeux olympiques, espérant attirer des touristes étrangers séduits par les images de la ville lumière.

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