Il est possible de faire des économies dès le début de la rentrée en prenant le temps d’analyser ses dépenses et en faisant des ajustements dans son budget mensuel. En effet, il est important de faire le point sur ses finances et de trouver des moyens de réduire ses dépenses pour mieux gérer son argent au quotidien. En identifiant les postes de dépenses les plus importants, il est possible de trouver des alternatives moins coûteuses ou de limiter certaines dépenses superflues. Cela permettra de dégager des économies supplémentaires qui pourront être utilisées pour d’autres projets ou pour constituer une épargne de précaution. En prenant le temps de revoir régulièrement son budget et ses dépenses, il est possible de mieux contrôler sa situation financière et de se sentir plus serein face aux aléas de la vie.
Comment optimiser son budget familial avec Fanny Guinochet
Comment éviter d’être dans le rouge ? Comment mettre de l’argent de côté ? Fanny Guinochet est toujours de bon conseil pour gérer un budget familial.
La rentrée, un moment propice pour prendre des mesures
franceinfo : La rentrée est-elle un moment propice pour prendre quelques dispositions ?
Fanny Guinochet : Sans nul doute, et l’une des premières choses à faire est un état des lieux le plus précis possible de ses dépenses. Il faut lister l’ensemble des dépenses obligatoires : le montant du loyer – qui pèse souvent le plus lourd dans un budget mensuel –, l’alimentation, le transport, le chauffage, les abonnements, bref tous les frais fixes. Ensuite, on peut estimer l’enveloppe consacrée aux loisirs et vacances. En dernier lieu, évaluer ce que l’on peut épargner. C’est toujours une bonne chose de consacrer une partie de ses revenus à une cagnotte au cas où : la chaudière qui tombe en panne, le rattrapage des impôts, une réparation automobile, etc.
Les professionnels établissent la règle suivante : 60% des revenus pour les frais fixes, 20% pour les loisirs, 20% pour l’épargne ? Ce serait l’idéal. Et pour l’épargne, il est conseillé de mettre en place un prélèvement pour que, dès l’encaissement du salaire ou de la pension, une somme définie à l’avance – 50, 100 euros, voire davantage – soit directement fléchée vers un livret d’épargne. Ainsi est-on moins tenté de piocher dedans.
Couper dans les dépenses : quelques pistes
Parfois, couper dans les dépenses n’est pas facile. Comment s’y prendre ?
Il y a tout de même quelques postes que l’on peut réduire, notamment du côté des abonnements : téléphonie, énergie, mutuelles, divertissement, etc. Pour y parvenir, la question à se poser est la suivante : en ai-je vraiment besoin ou non ? Telle garantie sur l’électroménager, telle assurance sur le smartphone, etc. Du côté des frais bancaires, on peut obtenir parfois certaines réductions. Et l’abonnement de sport ? J’y vais réellement ou pas ? Et les 10 euros par mois pour une plateforme cinéma ? Est-ce que je regarde les films ? Il convient aussi de se pencher sur la consommation d’électricité, de gaz, d’eau. Quels efforts puis-je consentir ? Puis-je passer à la mensualisation ? Peut-être faut-il changer d’opérateur ? Du côté des crédits immobiliers, les taux ont tendance à baisser, n’est-ce pas le moment de renégocier un prêt ?
Réalité vs théorie
Tout cela a l’air simple sur le papier, mais dans la réalité ?
Certes, de telles démarches prennent du temps, de l’énergie. Elles sont un peu fastidieuses mais si cela permet de gagner des dizaines d’euros par mois… Plus agréable à l’esprit : anticiper ses vacances et les réserver. Que ce soit pour les billets de train ou d’avion, il y a une vraie différence en matière de prix. Et pour ceux qui se sentent dépassés, il existe des sites et des applications spécialisées, gratuites, qui aident à mieux gérer son budget.
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Rentrée des classes dans l’Education nationale : une atmosphère étrange avec une ministre démissionnaireLa rentrée scolaire s’annonce particulièrement singulière cette année dans l’Education nationale. En effet, pour la première fois sous la Ve République, les élèves feront leur retour sur les bancs de l’école sans qu’un ministre de plein exercice ne soit en charge du portefeuille de l’Education. Cette situation inédite s’ajoute à une période d’instabilité ministérielle qui a marqué les derniers mois.
La démission de la ministre de l’Education nationale a laissé un vide au sein du gouvernement, et a jeté un voile d’incertitude sur la rentrée des classes. Les enseignants, les élèves et les parents d’élèves se retrouvent donc dans une atmosphère étrange, marquée par l’absence d’un leader clairement identifié à la tête du ministère.
Cette situation soulève de nombreuses questions quant à l’organisation de cette rentrée des classes. Comment les mesures sanitaires seront-elles mises en place dans les établissements scolaires ? Quelles orientations pédagogiques seront privilégiées cette année ? Autant de questions qui restent en suspens alors que l’Education nationale fait face à un contexte exceptionnel.
Malgré ces incertitudes, les acteurs de l’Education nationale restent mobilisés pour assurer le bon déroulement de cette rentrée atypique. Les enseignants, les personnels éducatifs et les chefs d’établissement mettent tout en œuvre pour accueillir les élèves dans les meilleures conditions possibles, malgré les difficultés rencontrées.
En somme, cette rentrée des classes s’annonce comme un défi à relever pour l’Education nationale. Dans un contexte marqué par l’absence d’une ministre en exercice, les acteurs de l’éducation devront redoubler d’efforts pour garantir la réussite de cette rentrée scolaire si particulière.