Gennevilliers : la mairie rachète ferme pour approvisionner cantines crèches

Cantines : la mairie de Gennevilliers rachète une ferme pour fournir des légumes à ses crèches
          La mairie de Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine, a décidé de racheter une ferme pour produire des légumes destinés aux cantines de ses neuf crèches. Elles seront approvisionnées à partir de janvier 2025.

La municipalité de Gennevilliers, située dans le département des Hauts-de-Seine, a pris la décision d’acquérir une exploitation agricole dans le but de cultiver des légumes qui seront ensuite utilisés dans les repas servis aux neuf crèches de la ville. Ce projet d’approvisionnement local et durable entrera en vigueur à partir du mois de janvier 2025.

De la ferme à la crèche : une nouvelle approche de l’alimentation

Dans une crèche de Gennevilliers, les enfants se préparent à déjeuner. Au menu, des légumes et des fruits provenant de centrales d’achats. Cependant, la municipalité a décidé de changer la donne en acquérant une ferme située à 75 km de la commune, à Argentières. Cette ferme de 25 hectares, avec tout son matériel agricole, sera achetée pour un montant d’un million d’euros.

Une initiative locale pour une alimentation de qualité

La mairie de Gennevilliers compte confier la gestion de la ferme à des exploitants locaux, qui cultiveront les quelque 40 variétés de légumes disponibles sur le domaine. L’objectif est d’approvisionner les neuf crèches de la commune en légumes frais à partir de janvier 2025. Cette initiative s’inscrit dans une démarche visant à favoriser une alimentation de qualité pour les tout-petits.

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Une tendance qui se développe dans les grandes villes

Depuis quelques années, certaines villes comme Toulouse expérimentent ce type de système. En effet, la ville rose produit du blé sur son exploitation agricole pour fabriquer des baguettes de pain depuis 2022. Cependant, sur les plus de 200 écoles maternelles et élémentaires de la ville, seule un tiers environ peut bénéficier de ces produits locaux en raison de la limite de production. De plus, le secteur agricole est confronté à une pénurie de main-d’œuvre qualifiée, ce qui constitue un défi supplémentaire pour développer ce type d’approvisionnement local en produits frais.

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