À partir du lundi 2 décembre, les voyageurs des transports en commun de la métropole marseillaise auront la possibilité de sélectionner une alternative en cas de non-respect des règles. Cette mesure vise à lutter contre la fraude qui atteint des niveaux records dans la ville de Marseille.
La fraude dans les transports marseillais : un problème récurrent
Dans les transports publics de Marseille, la question de la fraude est un sujet brûlant. En effet, parmi les voyageurs, on distingue ceux qui respectent les règles et ceux qui cherchent à voyager sans payer. Les fraudeurs représentent une part importante des usagers, avec un sur quatre en infraction. Même dans les quartiers nord de la ville, où des portiques ont été installés pour limiter la fraude, certains voyageurs parviennent à échapper aux contrôles, comme l’explique un jeune habitant de la région.
Une solution innovante pour lutter contre la fraude
Dans ces quartiers, le taux de fraude atteint des sommets, avec près de 50% des usagers ne respectant pas les règles. Parmi les fraudeurs, on trouve des jeunes mais aussi des salariés qui peinent à s’offrir un abonnement mensuel à 68 euros. Certains estiment que le prix de l’abonnement devrait être revu à la baisse pour rendre le transport en commun plus accessible.
Pour faire face à ce problème de fraude massive, la métropole a décidé de mettre en place une nouvelle méthode. Désormais, à Marseille, les contrevenants auront le choix entre payer une amende classique ou souscrire à un abonnement annuel de 68 euros par mois. Cette mesure vise à dissuader les fraudeurs tout en facilitant l’accès aux transports en commun pour ceux qui ont du mal à payer le prix de l’abonnement mensuel.
Des sources diverses pour étayer le sujet
Pour en savoir plus sur la situation des transports publics à Marseille, plusieurs sources peuvent être consultées, notamment le rapport de la chambre régionale des comptes Provence-Alpes-Côte d’Azur publié en octobre 2022. Les acteurs locaux tels que la Régie des transporteurs métropolitains (RTM), la Métropole d’Aix-Marseille-Provence, Transdev Grand Reims et la Communauté urbaine du Grand Reims sont également impliqués dans la gestion des transports en commun.
Cette liste de sources n’est pas exhaustive, mais elle permet d’avoir un aperçu des différents acteurs concernés par la problématique de la fraude dans les transports marseillais. Pour plus d’informations, vous pouvez visionner l’intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.