Mercredi 21 août marquera l’arrivée des tout premiers para-athlètes au village olympique. Les sportifs français se préparent activement pour cette compétition, s’entraînant avec détermination et bénéficiant de davantage de moyens et de soutien qu’auparavant.
Un entraînement intensif pour les paratriathlètes français
Pendant trois semaines, les 17 paratriathlètes français se sont entraînés avec détermination entre Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) et Vichy (Allier). Cette délégation est la plus importante de la discipline et tous les athlètes ont mis tout en œuvre pour se préparer au mieux.
Le matin de notre visite, les sportifs ont réalisé leurs derniers exercices intensifs sur un circuit peu commun : celui de l’usine Michelin, normalement utilisé pour tester des pneus. Les paratriathlètes ont montré toute leur détermination et leur ambition, galvanisés par l’objectif des JO de Paris et la volonté de remporter au moins huit médailles.
Parmi eux, Thibaut Rigaudeau, malvoyant, et son guide, ont impressionné par leur aisance sur le circuit d’entraînement. Ils visent clairement le podium et mettent tout en œuvre pour y parvenir.
Des moyens équivalents à ceux des athlètes valides
Pour la première fois, les paratriathlètes français ont bénéficié des mêmes moyens d’entraînement que les athlètes valides. À Vichy, c’est l’équipe de natation olympique qui les a précédés. Un entraîneur se rappelle qu’il y a peu de temps, il était seul avec un budget bien inférieur à celui alloué pour ces Jeux. Cette égalité de traitement a permis aux paratriathlètes de se préparer dans des conditions optimales et de viser les plus hautes marches du podium.