Selon Guillaume Borie, directeur général d’Axa France, la croissance des catastrophes naturelles est inéluctable et suivra une progression exponentielle. Cette situation ne fera que s’aggraver avec le temps, ce qui entraînera malheureusement une augmentation du nombre de ces événements dévastateurs.
Une augmentation des dépenses pour les sinistres climatiques en 2023
En 2023, Guillaume Borie, directeur général d’Axa France, a déclaré sur franceinfo que près de 400 millions d’euros ont été consacrés à la prise en charge des sinistres climatiques. Cela représente une augmentation de 30 à 40 % par rapport à la moyenne des dix années précédentes. Les tempêtes Ciaran et Domingos, liées au changement climatique, ont frappé la France en fin d’année 2023. Le Pas-de-Calais a également été touché par des inondations impressionnantes. Axa a accompagné directement plus de 40 000 clients lors de ces événements.
Les défis à venir face aux catastrophes naturelles
Guillaume Borie a souligné que la fréquence des catastrophes naturelles va continuer à augmenter de manière exponentielle. Il est donc nécessaire de trouver ensemble des solutions concrètes de prévention et d’adaptation face à ce phénomène. Les compagnies d’assurance devront relever le défi de couvrir les conséquences de ces catastrophes. En mettant en place des mesures d’adaptation et en réduisant les émissions de carbone, il est possible de limiter l’impact du réchauffement climatique et de maintenir un monde assurable.
Une augmentation des cotisations pour financer le régime de catastrophe naturelle
Guillaume Borie a averti que les cotisations des assureurs, y compris chez Axa, vont augmenter pour couvrir les risques croissants. Il a toutefois rassuré en précisant qu’une petite partie de la prime d’assurance est dédiée à ces sinistres, représentant quelques euros par mois dans une prime d’assurance habitation. Il a salué la décision du gouvernement d’augmenter le niveau de la cotisation pour financer le régime de catastrophe naturelle, assurant que cela permet d’offrir une couverture optimale aux assurés en cas d’inondations ou de sécheresse. Le taux de cotisation Catastrophes naturelles passera de 12% à 20% sur les contrats d’assurance de dommages aux biens d’habitation et professionnels à partir du 1er janvier 2025.