Parmi les personnes touchées par l’accident en montagne, il y a un guide ainsi que trois alpinistes aguerris. De plus, trois individus ont été blessés, mais à l’heure actuelle, seule une personne reste encore à l’hôpital.
Les victimes de l’avalanche au Mont-Dore
Les quatre personnes décédées dans l’avalanche survenue dans la station du Mont-Dore (Puy-de-Dôme), le dimanche 25 février, sont des alpinistes français, dont un guide et trois alpinistes expérimentés, ont annoncé lundi plusieurs sources, dont le préfet du Puy-de-Dôme Joël Mathurin.
« Les quatre victimes sont françaises », a précisé le capitaine Thomas Brobeck, commandant du Peloton de gendarmerie de haute montagne du Mont-Dore. L’avalanche s’est déclenchée au passage de ces Français dans le secteur du Val-d’Enfer, vers 13h30, dans le massif du Sancy. « Nous étions face à une équipe d’alpinistes qui était chevronnée avec un guide expérimenté », a déclaré le préfet du Puy-de-Dôme.
« C’était un secteur qui demande beaucoup de professionnalisme, beaucoup de rigueur, ce qu’avait le guide accompagnateur David Vigouroux qui était très professionnel, qui était toujours rigoureux dans son travail », a souligné le maire du Mont-Dore, Sébastien Dubourg. David Vigouroux, originaire d’Aurillac (Cantal), avait 50 ans et était membre du bureau des guides d’Auvergne. Une autre victime était un ambulancier du Samu 63, a annoncé le CHU de Clermont-Ferrand.
Une enquête ouverte
Trois autres personnes blessées ont dû être hospitalisées dimanche, mais une seule l’était encore lundi. Son pronostic vital n’est pas engagé, selon le CHU.
« Il y a eu ces quatre derniers jours 50 cm de neige dans le Sancy, très certainement un redoux hier matin, qui a dû provoquer l’instabilité du manteau neigeux. Les circonstances seront précisées dans le cadre d’une enquête judiciaire », a précisé le préfet du Puy-de-Dôme.
Le parquet de Clermont-Ferrand a ouvert une enquête pour déterminer les causes de l’accident.