À partir de ce mardi, la limitation de vitesse a été réduite sur cette route située autour de la capitale. Des tests similaires ont été menés dans d’autres grandes villes françaises, mais les résultats ne sont pas toujours probants.
Changement de vitesse sur le boulevard périphérique de Paris
La municipalité de Paris a décidé de réduire la vitesse maximale autorisée sur le boulevard périphérique à 50 km/h, sauf sur certaines portions spécifiques. Cette décision a été officialisée par un arrêté publié le lundi 30 septembre. À partir du 1er octobre, cette limitation de vitesse sera progressivement mise en place jusqu’à devenir effective sur l’ensemble du périphérique le 10 octobre. Il est à noter que les véhicules prioritaires et ceux bénéficiant de facilités de passage ne sont pas concernés par cette nouvelle règle.
Objectif de la réduction de la vitesse
La mairie de Paris justifie ce changement de vitesse par des raisons de sécurité routière. En effet, en abaissant la vitesse à 50 km/h, la distance d’arrêt est réduite et le champ de vision augmenté, ce qui diminue les risques d’accidents graves, notamment en cas de changements de file ou de freinages brusques. Cette mesure vise également à limiter la pollution et les nuisances sonores causées par la circulation sur le boulevard périphérique.
Comparaison avec d’autres villes françaises
Paris n’est pas la seule ville en France à avoir modifié la vitesse de son périphérique. Des exemples comme Lille, Rennes, Lyon et Toulouse montrent des expériences similaires de réduction de la vitesse, bien que les résultats aient été mitigés. Le périphérique parisien est actuellement le seul en France à avoir abaissé sa vitesse à 50 km/h malgré les réserves émises par certaines autorités.
Le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) souligne cependant que rouler moins vite peut également entraîner une augmentation de la pollution.
