Christian Tein, qui est le porte-parole de la CCAT, ainsi que dix autres personnes, font l’objet de soupçons concernant leur implication présumée dans l’organisation des émeutes qui ont éclaté en Nouvelle-Calédonie au mois de mai dernier. Le procureur a décidé d’incarcérer sept d’entre eux en métropole, en raison de la complexité et de la sensibilité de l’affaire.
Christian Tein placé en détention à 17 000 kilomètres de chez lui
Le samedi 22 juin, l’épouse de Christian Tein a dû dire au revoir à son mari d’un signe de la main. En effet, le porte-parole de la CCAT, un collectif indépendantiste kanak, a été incarcéré à la prison de Mulhouse, dans le Haut-Rhin, à une distance de 17 000 kilomètres de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. Christian Tein fait partie des onze personnes interpellées et soupçonnées d’avoir orchestré les émeutes qui ont eu lieu le mois dernier sur l’archipel.
Des réactions inattendues suite à l’annonce de son transfert
L’avocat de Christian Tein, maître Pierre Ortet, a été pris de court par l’annonce du transfert de son client en métropole. Il a déclaré que c’était un véritable choc pour lui et a immédiatement fait appel de la décision. Les onze personnes arrêtées, dont Christian Tein, font l’objet d’une enquête pour complicité de tentative de meurtre et participation à une association de malfaiteurs. Sept d’entre elles seront incarcérées en métropole en raison de la sensibilité de la procédure, selon le procureur. Suite à l’annonce de ces transferts, de nouvelles violences ont éclaté sur l’île et des barricades ont été érigées sur les routes.
En résumé, Christian Tein se retrouve désormais loin de chez lui, incarcéré dans une prison en métropole, et son avocat a contesté cette décision en faisant appel. Les arrestations et les transferts de ces personnes ont provoqué de nouvelles tensions et violences sur l’île.
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Indépendantistes de Nouvelle-Calédonie incarcérés en métropole, avocats abasourdis
La CCAT demande la libération immédiate des militants indépendantistes de Nouvelle-Calédonie transférés en FranceLa situation en Nouvelle-Calédonie est tendue après le transfert de sept militants indépendantistes vers la France. La CCAT, organisation de défense des droits de l’homme, demande leur libération immédiate et leur retour dans l’archipel du Pacifique.
Les militants ont été incarcérés en France, ce qui a déclenché une vague de violences dans l’archipel. La CCAT dénonce cette décision et appelle à la libération des prisonniers politiques. Les tensions entre les partisans de l’indépendance et les partisans du maintien dans la France sont à leur comble.
La situation est suivie de près par la communauté internationale, qui appelle au dialogue et à la désescalade. La CCAT demande aux autorités françaises de respecter les droits des militants indépendantistes et de permettre leur retour en Nouvelle-Calédonie.
Cette affaire met en lumière les tensions politiques qui persistent dans l’archipel, malgré les accords de Nouméa. La CCAT rappelle l’importance du respect des droits de l’homme et de la liberté d’expression pour garantir la paix et la stabilité en Nouvelle-Calédonie.
Il est urgent que les autorités trouvent une solution pacifique à cette crise et permettent le retour des militants indépendantistes dans leur pays. La CCAT continuera de suivre de près la situation et de défendre les droits des prisonniers politiques en Nouvelle-Calédonie.