Selon le directeur général, il est important de se préparer à faire face aux crises liées à la cybercriminalité de la même manière que les sportifs s’entraînent pour être prêts à réagir rapidement, maintenir leur performance et contrer les attaques.
Les enjeux de sécurité des Jeux olympiques de Paris
« Les JO, ce sera un formidable événement, ce sera aussi une formidable cible », a prévenu Vincent Strubel, directeur général de l’Anssi, sur franceinfo. En effet, l’agence française de sécurité informatique est chargée de protéger les 350 entités liées aux Jeux olympiques, dont 80 sont considérées comme critiques.
Une cible pour tous les types d’attaques
Selon Vincent Strubel, les Jeux olympiques de Paris, qui auront lieu du 26 juillet au 11 août, seront « une cible pour tous les types d’attaques », allant de la « déstabilisation à l’activiste qui veut passer des messages » en passant par « le crime organisé qui va vouloir faire de l’argent ». L’Anssi craint que des pirates informatiques lancent « des attaques très ciblées par exemple contre la cérémonie d’ouverture » afin de « nuire à l’image de la France ». Des attaques non-ciblées perpétrées par « le crime organisé » contre les organisateurs et les participants sont également redoutées.
Préparation face au risque de cyberattaque
Malgré cette menace, Vincent Strubel se veut rassurant en affirmant que l’Anssi est « plutôt bien préparée aujourd’hui » pour faire face à un risque de cyberattaque. Il compare la préparation de son agence à celle des sportifs, s’entraînant à gérer des crises cyber pour réagir rapidement et contrer les attaques. L’Anssi a travaillé en étroite collaboration avec les fédérations sportives et les sites de compétition pour les aider à améliorer leur sécurité. Des audits ont été menés et des plans d’amélioration de la sécurité ont été fournis, ainsi qu’un kit d’entraînement pour gérer une crise cyber.