Le concept de « bon » peut prendre de nombreuses formes différentes : que ce soit à travers un produit de qualité, le savoir-faire d’un artisan, l’utilisation d’un équipement fiable, les talents d’un cuisinier hors pair, ou encore l’engagement louable envers une cause. En somme, tout ce qui est guidé par un sens moral et une logique saine peut être considéré comme étant « bon ».
La relation entre bon sens et bon goût en cuisine
La citation de La Bruyère, qui souligne la différence entre le bon sens et le bon goût, peut être appliquée à l’art culinaire. En effet, le bon sens mène naturellement à un bon goût, tandis que l’absence de bon sens peut conduire à un manque de bon goût. De la production des aliments jusqu’à ce qui se retrouve dans l’assiette, la notion du bon peut s’appliquer à toute la chaîne, en passant par le producteur, le cuisinier et même l’équipementier.
L’importance du juste prix dans la qualité
Thierry Marx, chef renommé et parrain du Salon du Bon qui se tiendra du 8 au 10 novembre à la Grande Halle de La Villette à Paris, a souligné l’importance de définir ce qu’est un bon plat, un bon produit, un bon livre ou même une bonne casserole. Pour lui, il est essentiel de lutter contre la culture du low cost et du tout pas cher, qui sacrifie la qualité au profit du prix. Selon lui, le bon est au juste prix, celui qui permet de rémunérer équitablement les acteurs tout en préservant la santé de chacun.
Pierre Nicolas, l’organisateur du salon, constate que la notion de bon prend de plus en plus d’importance dans les réflexions sur la gastronomie aujourd’hui. Les consommateurs se posent de nombreuses questions liées à une alimentation saine et de qualité, et cherchent des repères pour bien manger. Le choix de La Villette comme lieu du salon, chargé d’histoire en matière de bonne viande et de cuisine populaire, semble donc pertinent pour aborder ces enjeux.