Réduction des exonérations de cotisations patronales pour réduire le déficit public : le gouvernement prêt à diviser par deux l’effort demandé aux entreprises

Budget : le gouvernement "prêt" à diviser par deux l'effort demandé aux entreprises sur les cotisations
          Pour résorber le déficit public, l'exécutif entend notamment réduire les exonérations de cotisations patronales, mais pas à la hauteur de ce qui avait été initialement présenté.

Afin de réduire le déficit public, le gouvernement prévoit de diminuer les avantages fiscaux accordés aux entreprises, mais les réductions ne seront pas aussi importantes que ce qui avait été initialement proposé.

Le ministre du Budget prêt à réduire les allègements de charges patronales pour ne pas pénaliser les salariés au smic

Le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, a annoncé qu’il était prêt à réduire de moitié, soit 2 milliards d’euros, les réductions des allègements de charges patronales initialement prévues dans le budget, qui s’élevaient à 4 milliards d’euros. Cette décision vise à éviter de pénaliser les salariés au smic, dont les employeurs verraient le coût du travail augmenter.

Pour résorber le déficit public, le gouvernement prévoit notamment de réduire les exonérations de cotisations patronales, qui ont doublé en dix ans pour atteindre près de 80 milliards d’euros. Début novembre, le ministre de l’Economie et des Finances, Antoine Armand, avait déjà évoqué la possibilité d’atténuer la hausse des cotisations patronales sur les bas salaires prévue dans le budget 2025, en échange d’autres efforts portant sur la durée du travail.

La proposition du Sénat et la réaction du Medef

Dimanche, Laurent Saint-Martin s’est également dit favorable à la proposition du Sénat d’imposer sept heures de travail supplémentaires par an sans rémunération aux actifs pour financer la Sécurité sociale. Cette proposition sera examinée par le Sénat avant le budget de l’Etat la semaine suivante.

En revanche, le président du Medef, Patrick Martin, a critiqué le budget jugé récessif et a plaidé en faveur de la mise en place d’une TVA sociale. Il a mis en garde contre les hausses de taxes prévues, qui pourraient entraîner une baisse des embauches et la suppression de postes.

Refus de la TVA sociale

Interrogé sur cette proposition de TVA sociale par les journalistes de LCI, Laurent Saint-Martin s’est opposé à cette idée. Il a souligné que l’augmentation de la TVA sociale aurait un impact sur tous les consommateurs, frappant ainsi l’ensemble de la population.

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