Le gouvernement a décidé de suspendre temporairement le plan Ecophyto, qui avait pour objectif de réduire de moitié l’utilisation des pesticides d’ici 2030. Cette décision a été prise par le premier ministre Gabriel Attal dans le but de mettre en place un nouvel indicateur permettant de mesurer de manière plus précise la quantité de pesticides utilisés. Cette suspension témoigne de la volonté du gouvernement de prendre en compte les enjeux environnementaux liés à l’utilisation des pesticides, tout en cherchant des solutions efficaces pour atteindre les objectifs de réduction fixés. Il s’agit d’une démarche responsable visant à améliorer la qualité de l’air, de l’eau et des sols, tout en préservant la biodiversité et la santé des populations.
Des ONG quittent le Comité d’orientation stratégique et de suivi du plan Ecophyto
Huit organisations non gouvernementales de protection de l’environnement ont décidé de se retirer du Comité d’orientation stratégique et de suivi (COS) du plan Ecophyto, qui se déroulait au ministère de l’Agriculture. Parmi ces ONG, on retrouve Générations Futures, le WWF France, la Fondation pour la Nature et l’Homme ou encore la LPO. Leur participation à cette réunion avec le gouvernement, des élus et des représentants du secteur agricole et industriel visait à discuter de l’avenir d’Ecophyto.
Ces organisations avaient déjà exprimé leurs inquiétudes quant à la remise en cause du plan Ecophyto par le gouvernement, suite à la mobilisation des agriculteurs. Elles craignaient que cela ne compromette l’objectif de réduction des pesticides. Malheureusement, elles n’ont pas eu l’occasion de lire leur déclaration commune lors de la réunion.
Un désaccord sur l’orientation du plan Ecophyto
Le WWF a vivement critiqué la décision du gouvernement de relâcher la pression sur l’utilisation des pesticides, considérant cela comme un cadeau fait à l’agriculture industrielle plutôt qu’aux agriculteurs eux-mêmes. Le ministère de l’Agriculture a regretté le choix des ONG de ne pas participer à la réunion et de privilégier une déclaration unilatérale plutôt que le dialogue et la concertation.
Le plan Ecophyto, qui vise à réduire de moitié l’utilisation des pesticides d’ici 2030 par rapport à la période 2015-2017, a été suspendu par Gabriel Attal afin de mettre en place de nouveaux indicateurs pour mesurer cette réduction. Cette décision a suscité des réactions divergentes au sein du COS, menant finalement au départ des ONG engagées pour la protection de l’environnement.