En 2023, une enseignante a reçu une première lettre anonyme contenant des menaces de violence à son encontre ainsi qu’à l’encontre de tous les élèves d’origine arabe. Face à cette situation inquiétante, une plainte a été rapidement déposée et une enquête a été ouverte pour identifier l’auteur de ces propos haineux. Ces menaces mettent en lumière le climat de racisme et de discrimination qui persiste dans notre société, et il est important de prendre des mesures pour garantir la sécurité et le bien-être de tous au sein de l’établissement scolaire.
Une nouvelle lettre de menaces de mort découverte au lycée de Libourne
Une troisième lettre de menaces de mort à l’encontre de la même enseignante a été trouvée au lycée Jean Monnet de Libourne (Gironde), comme l’a rapporté France Bleu Gironde le 13 novembre, confirmant une information de Sud-Ouest.
Cette fois-ci, c’est une nouvelle lettre contenant des menaces de mort qui a été découverte dans les locaux de l’établissement. Cette lettre vise « la même professeure » que les deux précédents courriers, selon le procureur de Libourne. Le maire de Libourne, Philippe Buisson, a précisé qu’il s’agissait d’une lettre « à caractère raciste », retrouvée sous la porte de sa salle de cours à la pause de midi, même si les propos étaient « moins caractérisés » que les fois précédentes.
Demande de protection policière
Une plainte a été déposée et une enquête a été ouverte, confiée aux gendarmes de Libourne. Les collègues de l’enseignante visée se sont dits choqués et ont demandé que la professeure bénéficie d’une protection policière. Un dispositif mobile de sécurité sera mis en place par le rectorat autour de l’établissement dès jeudi matin. Pour l’instant, il est difficile de savoir si les trois lettres ont été rédigées par la même personne.
Rappelons que l’enseignante avait déjà reçu une première lettre anonyme en décembre 2023. Ce courrier, ouvertement raciste, la menaçait de « l’égorger comme un cochon » ainsi que « tous » les élèves d’origine « arabe ». Suite à cela, les cours avaient été suspendus et la moitié des enseignants de l’établissement avait décidé d’exercer leur droit de retrait. En septembre, une deuxième lettre avait été retrouvée, contenant à nouveau des menaces de mort et des injures racistes. Des fouilles systématiques avaient alors été mises en place à l’entrée du lycée.