Ce film a attiré plus de 10,5 millions de spectateurs, ce qui en fait le neuvième long-métrage le plus populaire de l’histoire du cinéma français.
Artus, un artiste polyvalent âgé de 37 ans, a révélé son projet ambitieux de créer des centres de vacances inclusifs pour les personnes en situation de handicap. Cette initiative s’inscrit dans la continuité du succès retentissant de son film « Un p’tit truc en plus ».
Lors d’une déclaration à la presse au Sénat, où il participait à un débat sur le handicap et sur son film, Artus a annoncé la création de sa fondation dans le but de concrétiser les centres de vacances inspirés par « Un p’tit truc en plus ». Ce film, devenu le neuvième long-métrage le plus regardé de l’histoire du cinéma français avec 10,7 millions de spectateurs depuis sa sortie en mai, a marqué les esprits par son approche inclusive et bienveillante envers les personnes en situation de handicap.
« Plus on sera mélangés, plus ça deviendra banal », a souligné Artus lors de son intervention. Il a exprimé son souhait de voir des jeunes valides côtoyer des jeunes en situation de handicap au sein de ces futurs centres de vacances. L’objectif est de favoriser l’inclusion et de briser les barrières sociales.
Artus a également évoqué l’importance de trouver des lieux adaptés et esthétiques pour accueillir ces centres de vacances. Il souhaite créer un environnement rappelant le confort et le prestige d’un Club Med ou d’un hôtel de luxe, afin de rompre avec l’image souvent associée au médicalisé.
Au Sénat, Artus a plaisanté sur le fait que le handicap semble être devenu si commun qu’il en est presque oublié, comme en témoigne le retard dans la nomination de la ministre déléguée chargée des Personnes en situation de handicap. Cependant, il a souligné que la société évolue dans la bonne direction en matière d’inclusion et de sensibilisation.
« Un p’tit truc en plus », premier film réalisé par Artus, se veut une comédie qui célèbre le rire partagé avec les personnes en situation de handicap, sans jamais tomber dans la moquerie. Le casting mêle des comédiens amateurs en situation de handicap à des professionnels renommés, tels que Clovis Cornillac et Artus lui-même, incarnant deux personnages loufoques au cœur d’une colonie de vacances atypique.