Le 25 août, la France célèbre le 80e anniversaire de la libération de Paris. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les troupes alliées ont progressé vers la capitale française, tandis qu’Hitler aurait donné l’ordre de la détruire en cas de défaite.
Le 25 août 1944, Paris est libéré. Le dernier gouverneur militaire du grand Paris, Dietrich Von Choltitz, est emmené au PC du Général Leclerc à Montparnasse pour signer la reddition allemande. Malgré l’ordre d’Adolf Hitler de faire sauter Paris, Von Choltitz décide de ne pas obéir et de tout faire pour sauver la ville de la destruction. Cette version des faits, enjolivée par le cinéma, est remise en question par les historiens.
Le film à succès de 1966, « Paris brûle-t-il ? », présente Von Choltitz comme un général humaniste qui aurait désobéi à Hitler. Cependant, les historiens affirment qu’il n’aurait en réalité pas eu le temps ni les moyens de miner la ville. Malgré les critiques, le fils du général continue de défendre la version de son père.
Parmi les sources consultées pour éclaircir cette période historique, on retrouve le documentaire « Détruire Paris, les plans secrets d’Hitler » de Françoise Cros de Fabrique, le livre « Paris brûle-t-il ? Quand le cinéma réinvente la Libération » de Sylvie Lindeperg et d’autres auteurs, le témoignage de Von Choltitz lui-même dans « Un soldat parmi les soldats. Comment Paris fut sauvé », ainsi que des publications telles que « Paris brennt ? Adolf Hitler » de Dietrich von Choltitz.
En 1952, le Général Von Choltitz est acquitté par un tribunal d’honneur, malgré la mise à l’écart par d’anciens généraux allemands. Les conversations secrètes des généraux nazis sont également disponibles dans le livre « Tapping Hitler’s Generals: Transcripts of Secret Conversations » de Sönke Neitzel.
Il est important de consulter une diversité de sources pour se faire une idée précise de cette période de l’histoire, car la vérité peut parfois être plus complexe que ce que le cinéma ou les témoignages individuels laissent entendre.