Drame à Brest : un nourrisson décède, ses parents mis en examen et le père écroué
Suite à la tragique mort de leur bébé, les parents ont été placés en garde à vue et ont été mis en examen. Les résultats des examens ont révélé la présence de multiples lésions osseuses non pathologiques, ce qui a amené le parquet à prendre des mesures judiciaires à l’encontre des parents. Le père a été écroué tandis que la mère a été placée sous contrôle judiciaire. Cette affaire choquante a ému la ville de Brest et a suscité une vague d’émotion dans toute la région. Les autorités poursuivent leur enquête pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame et déterminer les responsabilités de chacun.

Deux parents mis en examen après la mort de leur nourrisson à Brest, le père écroué
          Les examens réalisés ont mis "en évidence de nombreuses lésions osseuses d'origine non pathologique", selon un communiqué du parquet.

Selon un communiqué du parquet, les examens effectués ont révélé la présence de multiples lésions osseuses non liées à une maladie.

Deux jeunes parents mis en examen après la mort suspecte de leur nourrisson

Deux parents âgés d’une vingtaine d’années ont été mis en examen après la mort de leur nourrisson de cinq mois dans des conditions suspectes à Brest (Finistère), selon un communiqué de presse du parquet de Brest publié le lundi 9 septembre. Le père a été placé en détention.

Les examens radiologiques réalisés suite au décès du bébé samedi ont révélé « de nombreuses lésions osseuses d’origine non pathologique et compatibles avec une action extérieure », a précisé le parquet. Le père, âgé de 28 ans, et la mère, âgée de 24 ans, avaient alors été placés en garde à vue.

Le père reconnaît des gestes brutaux

Lors de son interrogatoire, le père a avoué être « involontairement à l’origine » de ces blessures, expliquant qu’il avait commis « certains gestes brutaux sur l’enfant sans mesurer sa force ». La mère avait également remarqué, bien avant le décès, des hématomes sur le corps de son fils. Elle avait alors eu des doutes sur son compagnon.

« Malgré ces constatations, elle s’était abstenue de signaler les faits ou de consulter un médecin », a souligné le parquet.

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